Demain, le 20 novembre 2020, c’est Le T-Dor ou jour du souvenir des personnes Trans assassinées pour raison de transphobie. Cette date a été choisie en 1998.
Cette année, nous déplorons la perte de 350 vies prises parmi les personnes Trans. Ce sont des gens qui appréciaient la vie et que notre société, n’a pas réussi à protéger. Ces populations sont maintes fois réduites au silence et sous-représentés au sein de nos communautés et sociétés. Bien que le COVID-19 nous affecte tous, les différences sociales et les inégalités sont aggravées par la pandémie, soulignant les lacunes en matière de manque de législation et de protection systémique des personnes trans et de genre divers.
Dans de très nombreux pays, en raison de la pandémie de COVID-19, ainsi que du racisme et de la brutalité policière croissants, la vie des personnes trans et de genre divers est encore plus menacée.
Les données témoignent de l’impact disproportionné du COVID-19 sur les personnes trans dans le monde, en particulier sur les plus marginalisées, comme les Noirs et les femmes de couleur, les professionnel (le) s du sexe, les migrants, les jeunes et les pauvres.
Quelques chiffres clés :
- 98 % des meurtres sont sur des femmes.
- 62 % étaient des précaires travailleuses du sexe (TdS)
- 11 meurtres en Europe, 50 % étaient des Trans migrantes.
- Jessyca Sarmiento TdS a été assassinée en France à 38 ans à Paris, elle a été écrasée avec délit de fuite.
- L’âge moyen est de 31 ans, la plus jeune avait 15 ans !
Ces chiffres ne sont pas des chiffres officiels, ils sont inventoriés par signalement de décès. il n’est pas possible d’estimer le nombre de cas non signalés.
Ensemble nous pouvons nous mobiliser pour sensibiliser les gens aux violences anti-trans et commencer à lutter contre elles.
Références